« MAKE THE EUROPEAN EDUCATION AREA A REALITY, CONTRIBUTE WITH YOUR EXPERTISE »
Expert Network on Recognition of outcomes of learning periods abroad in general secondary education first Newsletter
Le réseau d’expert.e.s européen pour la reconnaissance des apprentissages acquis lors de mobilité dans l’éducation secondaire, dont notre membre Liliane Esnault fait partie, a publié sa première newsletter décrivant les premières étapes de son travail. Le but du consortium est de proposer un modèle européen de directives pour la reconnaissance automatique des acquis d’apprentissage, que tout les états membres peuvent adopter et s’approprier. De plus le réseau d’expert.e.s élabore un programme de formation pour soutenir les écoles et les professionnel.le.s de l’éducation pour évaluer les compétences des élèves acquises lors de période d’étude à l’étranger.
The Expert Network on Recognition of outcomes of learning periods abroad in general secondary education, in which our member Liliane Esnault is participating, has publised its first newsletter describing the first steps of its work. The aim is to design a proposal for a framework of European guidelines for automatic recognition which all Member States can adopt and respond to. In addition, a model of training programme will be produced to support schools and education professionals in their assessment of competences of pupils acquired during study periods abroad.
For more information, read the whole newsletter above.
Les 15 et 16 octobre dernier, les partenaires du projet Erasmus + « PLACES-3T ont pris part à sa réunion de lancement. « PLACES-3T – Des Espaces du 3ème type pour Apprendre, Créer et Entreprendre Ensemble » vise à développer et rendre pérennes des espaces collaboratifs du « troisième type » en s’inspirant de modèle comme les tiers lieux et les espaces collaboratifs innovants.
Lisez l’article de notre partenaire « Pour la Solidarité » sur la réunion de lancement et découvrez leur activités!
Le FREREF soutient l’initiative du réseau européen « Lifelong Learning Platform » qui a publié un communiqué à propos de la nouvelle stratégie européenne en matière de compétences. Nous nous félicitons de l’inclusion de compétences autres que professionnelles dans l’agenda européen bien que la majorité des compétences évoquées s’inscrivent dans une volonté d’adéquation avec le marché du travail.
LLLP plaide également pour l’accessibilité élargie au compte individuel de formation, un financement européen pour développer une transition digitale inclusive et durable, et alerte sur le risque de dérives commerciales en ce qui concerne la délivrance de micro-qualification.
Lisez le communiqué en entier (et en anglais) ci-dessous !
FREREF supports the initiative led by the Lifelong Learning Platform which released a statement about the revised European Skills Agenda. We are glad to see the inclusion of non-professional skills in the agenda, even though the majority are still job-market oriented.
LLLP also advocates for a large accessibility to the individual learning account, and for a funding of the digital inclusive and green transition. On the other hand it warns about the risk of commercial abuses concerning microcredentials.
Le FREREF se lance dans 4 nouveaux projets pour cette rentrée 2020 ! La commission européenne a approuvé 4 projets Erasmus+ dont nous sommes partenaires, dont 2 où nous assurerons la co-coordination.
Places-3t – Erasmus + KA2 2020-2023
Sur une idée originale du FREREF, le projet « Places -3t – Des Espaces
du 3e type pour Apprendre, Créer et Entreprendre » a pour but de définir
et favoriser la mise en place d’ « espace du 3ème type »,
en dehors des systèmes institutionnels – Education, Entreprise, acteurs de
l’inclusion et de l’orientation, et permettent aux personnes de se (re) trouver,
de définir leur chemin, leurs valeurs, en commun, par la coopération, la
cocréation, le co-apprentissage. Pour ce faire, les partenaires du projet sous
la co-coordination de SMART et du FREREF, vont chercher à comprendre et
répertorier ce qui constitue les points forts de ces écosystèmes et comment ils
pourraient se développer de manière plus systématique et fructueuse.
Les Espaces Places-3t sont ancrés dans leur contexte, territorial, social,
culturel. Ils permettent aux personnes de développer de nouvelles manières
d’apprendre, de créer, de fabriquer de la valeur, en prenant en compte de
nouveaux critères de réussite : développement de la confiance – en soi, dans
les autres, dans l’avenir ; respect de personnes et de la planète ;
valorisation des habiletés acquises auparavant et de celles développées dans la
coopération et la collaboration, valorisation de la pensée créative. En
permettant l’expression des désirs, des souhaits, des envies ils modifient
durablement le rapport au futur, soutiennent des visions du monde plus
optimistes, plus inclusives, plus égalitaires, non discriminantes. L’innovation
réside, entre autres, dans la manière dont se créent et fonctionnent les
relations entre les personnes : on ne crée pas de séparations entre travail,
apprentissage, création, personnel et collectif, contenu et méthode. Ces espaces sont créateurs de valeur
économique, non seulement sous forme d’auto-entrepreneuriat, et sous forme
d’organisations collectives et collaboratives, des coopératives, des structures
de l’économie sociale et solidaires, ou d’autres formes à inventer.
Comorelp – Erasmus + KA2 – 2020-2023
Le projet Comorelp a pour but d’élaborer une plateforme ouverte et
collective pour améliorer et comparer les politiques régionales en matière
d’apprendre tout au long de la vie (lifelong learning LLL) sous la forme d’un
Policy Lab, capitalisant sur les résultats de projets et initiatives européennes
préexistants et en développant un cadre conceptuel et opérationnel complet et
cohérent. Nous nous concentrerons sur la construction des conditions de
pérennité de l’initiative, en surmontant le fossé entre le discours et la
pratique concernant les politiques de LLL et le manque de soutien financier et
politique stable. Le projet entend créer l’opportunité pour les autorités
régionales de revoir, comparer et améliorer leurs politiques publiques via une
collaboration systématique avec d’autres régions et l’établissement d’un
processus d’apprentissage mutuel impliquant des acteurs locaux et des autorités
nationales et européennes, contribuant ainsi à renouveler le dialogue sur les
politiques de LLL au niveau européen.
Citized – Erasmus + KA3 2020-2023
Le projet Citized a pour but de soutenir les politiques éducatives pour
l’amélioration de l’acquisition des compétences sociales et civiques, en fixant
les objectifs suivants :
1. Compiler, analyser, comparer et classifier les approches politiques existantes
pour le développement de l’éducation à la citoyenneté, identifier les facteurs
et conditions de succès, ainsi que les facteurs inhibants dans différents
contextes ;
2. Proposer et tester des instruments d’auto-positionnement et des modules
de formation pour les enseignant∙e∙s futur∙e∙s et en poste, afin d’établir des
stratégies d’apprentissages effectives et adéquate pour développer l’ensemble
des compétences civiques et citoyennes des élèves.
3. Développer une plateforme ouverte et collaborative contenant des bonnes
pratiques et des outils méthodologiques bénéficiant aux écoles adoptant une
approche globale et intégrée de leur projet en matière d’éducation citoyenne.
4. Maximiser l’impact des activités du projet et soutenir la diffusion des
bonnes pratiques à une large échelle.
ED-EN Hubs Erasmus + KA2 2020-2023
Le projet ED-EN Hubs a pour but d’améliorer la qualité de l’éducation grâce à la consolidation et la systématisation des relations écoles-entreprises dans un perspective de long-terme. L’alternance et l’apprentissage professionnel sous leurs différentes formes constituent une partie significative du spectre du projet, mais les autres formes de coopération comme la co-élaboration de nouvelles qualifications, le suivi professionnel des élèves, leur orientation et accompagnement professionnels, et le développement des compétences entrepreneuriales rentrent également dans le cadre du projet, conformément au recueil de bonnes pratiques élaboré dans le projet précédent Cokleeco. Le projet poursuivra les objectifs suivants :
1. Développer une méthodologie pour le développement conjoint
(éducation-entreprise) de compétences innovantes et complexes réfléchissant les
besoins du marché du travail et de la société civile.
2. Créer les conditions, dans les régions partenaires, pour faciliter les
opportunités de formation conjointe des
enseignant∙e∙s/formateur∙ice∙s/tuteur∙ice∙s de l’enseignement professionnel et
des entreprises.
3. Soutenir e développement d’un Hub ED-EN régional visible et soutenu par
les institutions des Centres d’Excellence pour la collaboration
Ecole-Entreprises.
4. Co-créer, tester et diffuser l’approche collaborative
éducation-entreprise dans le secteur de l’accompagnement professionnel et le
suivi des élèves et jeunes adultes cherchant une (re)qualification et un
emploi.
5. Relier les activités du réseau ED-EN Hub au développement des politiques
régionales afin de maximiser ses impacts au niveau régional, national et
européen.
***
English
FREREF embarks in 4 new projects
! The European Commission approved 4 Erasmus + projects in which we are
partners, and 2 of them in which we are co-coordinator.
Places-3tErasmus + KA2 2020-2023
Following an original concept of
FREREF, the project “Places-3t – 3rd type places for Collaborative
Creative Learning and Entrepreneurship” aims at define and facilitate the
implementation of “3rd type places” outside institutional systems
(Education – Enterprise and inclusion and orientation actors) and enable people
to find their way, values, in a collective way; by cooperating, cocreating and
co-learning. The partners of the project, under the co-coordination of SMART
and FREREF, will seek to understand and identify the key success factors of
this ecosystems, and how to develop it more systematically and fruitfully.
The 3rd type places are
anchored in their territorial, social and cultural contexts. It enables to
develop new way of learning, creating value, with new success criteria : (self)
confidence, respect of the individual and the planet, valorisation of former
abilities and new ones developed in cooperation and collaboration, valorisation
of creative thinking. By letting the feelings, wishes and desires being
expressed, those places modify lastingly the vision of the future and the world
vision, by sustaining optimistic, inclusive, and egalitarian perspectives. Innovation
lies in the way to establish relationships between individuals and the absence
of barrier between work, learning, creation, personal and collective, content
and methods. 3rd type places provide economic value, not only with
self-entrepreneurship but also with collective form of organisation such as
cooperative, social and solidarity economy, or other form to invent.
Comorelp – Erasmus + KA2 – 2020-2023
The Comorelp project aims to
design an open collaborative platform to enhance and compare Regional Lifelong
Learning Policies: the COMORELP Policy Lab Platform, capitalising the results
of previous initiatives and EU Projects, developing a coherent conceptual and
operational framework. We will focus on building the sustainability conditions
for the monitoring exercise, thus overcoming the gap between discourse and
praxis in terms of lifelong Learning policies, and lack of continuing and
reliable financial and political support. The project will create the
opportunity, for Regional Governments to review, compare and enhance their
policies through the systematic collaboration with other Regions and the
establishment of a mutual learning process involving local stakeholders and national/EU
policy-makers, thus contributing to a renewed dialogue on lifelong learning at
the EU level.
Citized – Erasmus + KA3
2020-2023
The Citized project aims to
support educational policies directed towards “enhancing the acquisition of
social and civic competences” by addressing the following objectives:
1. Reviewing, analysing,
comparing and classifying existing policy approaches to the development of
citizenship education, pointing out what works where and at what conditions,
thus identifying inhibiting and enhancing factors in the different contexts;
2. Proposing and testing
self-assessment instruments and training modules enabling future teachers and
in-service teachers to implement effective learning strategies, adequate to
develop the set of pupils/students competences related to democratic
citizenship;
3. Developing a collaborative
open platform and giving access to good practice examples and methodological
instruments for schools implementing “whole school” citizenship education
projects;
4. Maximising the impact of the
project activities in terms of support to large scale implementation of the
validated good practices.
ED-EN Hubs Erasmus + KA2 2020-2023
The ED-EN Hubs project is aimed to improve the quality of education through the consolidation and systematisation of the education-enterprise relationship in a long-term perspective. Dual learning and work-based learning in their different forms are a significant part of the scope of the project, but other ways to cooperate (co-design of new qualifications, tracking employment results of former students, proving input to guidance and career services, developing entrepreneurship competences, maintain the existing set of qualifications) will also be covered, coherently with the review of good practices conducted by Cokleeco. In particular, the project has the following objectives:
1. Develop a methodology for the
joint (education-enterprise) development of innovative complex competences
resulting from the emerging needs of the labour market and active citizenship;
2. Create the conditions, in the
partner regions, to make joint training of teachers/trainers/tutors from VET
and trainers from industry an easily accessible opportunity;
3. Support the development of
regional ED-EN HUB, as visible and institutionally supported Centres of
Excellence for Education-Enterprise collaboration;
4. Co-create, test and diffuse
collaborative education-enterprise approaches for the professional guidance and
individual support of young and adult learners searching (re)qualification and employment
perspectives;
5. Link the activities of the ED-EN Hub Network to Regional Development policies and maximise their impact at the regional, national and EU level.
La conférence finale du projet D’Ahoy s’est déroulée en ligne le 2 juillet 2020 et a réuni les membres du projet ainsi que des acteurs du monde de l’éducation et du travail et des réseaux et ONG européens. Les partenaires du projet Erasmus + D’Ahoy (2017-2020) ont travaillé 3 ans sur les compétences de prise de décision en environnement incertain (VUCA) pour l’éducation supérieure et professionnelle, et ont partagé les résultats de ces 3 ans de travail ainsi que leurs recommandations. Les participant∙e∙s ont échangé sur le thème des compétences de décision ainsi que sur les productions et impacts du projet D’Ahoy et notamment son modèle éducatif pour les étudiant.e.s de l’enseignement supérieur et professionnel.
Les partenaires ont
présenté au public les réalisations principales du projet : un modèle de compétence
de décision, une collection de 15 cours et formations transférables avec leur
capsule pédagogique, sous la forme d’une tool box, un jeu de carte pour le
choix de carrière accompagnée de 40 capsules pédagogiques. Tous ces documents
sont disponibles sur le site www.dahoyproject.eu
Les étudiant∙e∙s ayant
participé au projet ont également témoigné lors de la conférence et expliqué en
quoi les activités et apprentissages réalisés ont été bénéfiques pour elles/eux.
La simulation de pandémie, la course nautique ou encore les exercices en forêt
ont permis aux étudiant∙e∙s d’exercer et de prendre conscience de leur capacité
de décision, de coordination et de management d’équipe sous pression. Les
activités furent “une occasion de sortir de la classe et de faire quelque chose
de drôle », tout en offrant des acquis d’apprentissage pertinents pour leur
carrière et leur vie personnelle, notamment pour faire face à l’incertitude
liée à l’épidémie de Covid.
Puis la table ronde
“Impact de la mobilité et de l’apprentissage expérimental sur les compétences
de prise de décision » a réuni plusieurs actrices de l’Education et de l’Entreprise
comme Robin Karvo de Nokia, Roseline Lesquère de la plateforme EPALE, et Maria
Pascual Garcia du département Education de la Généralité de Catalogne, qui ont exprimé
leur avis sur le projet au regard de leur propre environnement de travail. Mme
Karvo a notamment expliqué comment l’entreprise doit faire face à un
environnement changeant et VUCA (volatil, incertain, complexe et ambigu). Elle
affirme que ces compétences de prise de décision devraient être plus
développées dans l’apprentissage tout au long de la vie tant au niveau professionnel
que personnel, pour permettre la mise à niveau et le perfectionnement des
compétences en continu.
« restez curieux∙ses et continuez d’apprendre ! »
Les participant∙e∙s de la
seconde table ronde ont discuté des « V-skills et programme d’enseignement
au temps du Covid », avec Cécile Gerwel de l’université UKZN (Afrique du
Sud), Bernard Remaud, professeur émérite de l’Université de Nantes, et Rossella
Brindani de CIS-Formazione (Italie). Les panélistes ont évoqué plusieurs sujets
liés au projet D’Ahoy comme les biais cognitifs, la pandémie de Covid, la recherche
sur le leadership, les technologies disruptives et l’innovation. Mme Brindani a
notamment souligné que l’innovation est un élément moteur pour l’activité et la
croissance économique, et qu’il est donc nécessaire de liée les compétences
techniques et les compétences d’innovation en promouvant les compétences
transversales. La conférence s’est conclue après de multiples échanges avec les
participant∙e∙s sur entre autre la transférabilité des activités conduites au
sein du projet D’Ahoy, et ses suites potentielles.
The final conference of the D’Ahoy project took place online on July 2nd
2020 and gathered all the participants of the project with stakeholders from
the education and company sector as well as European networks and NGOs. The DAhoy Erasmus+ project
(2017-2020) partners, who worked hard to study VUCA decision-making skills for
HE and VET education, shared with the audience its results and recommendations.
The participants exchanged on the
theme of “decision skills in VUCA contexts” and discussed the outputs and
impacts of the D’Ahoy project such as the “Educational Framework for Higher and
VET students”, and its potential follow-up.
Partner of the project introduced to the audience the main project’s
outputs: A Decision Skills Framework for Higher and VET students training; a collection
of 15 transferable teaching and learning specified courses with capsules, organised
as a tool box; a career card game material and YOU-CDM continuum for 3 years
with 40 DAhoy capsules. All these documents are available on the D’Ahoy website
on: www.dahoyproject.eu
Students having participated in the project also testified and explained
what activities took place during the 6 learning mobilities achieved within the
D’Ahoy framework and how it was valuable for them. Pandemic simulation
exercise, dinghy race and forest workshops led the students to exercise and
reflect upon their decision skills and team coordination under pressure timing.
The activities were “an occasion to step outside the classes and make something
fun.” In the same time, the learning outcomes are also considered valuable for
their career and personal life in facing uncertainty due to the Covid pandemic,
for example.
Then during the roundtable « Impact of mobilities and experiential
learning on decision-making skills », Robin Karvo, from Nokia Company, Roseline
Lesquère from EPALE (Electronic Platform for Adult Learning in Europe) and Maria
Pascual Garcia, from the Department of Education at Generalitat de Catalunya
expressed their views regarding the project and their own working context. Mrs
Karvo explained how the company must face a changing environment and related
the VUCA (Volatile, Uncertain, Complex and Ambiguous) concept applied in her
professional activity. She asserted that these skills should be developed in
the lifelong learning both at personal and professional level in order to keep
the people re-skilling and up-skilling on going.
“Stay curious and keep learning”
Participant
of the second round table discussed about « V-shaped skills and curricula
for the with-COVID period » with, as panellists, Cécile Gerwel from UKZN
University (South-Africa), Bernard Remaud, emeritus Prof. Univ. of Nantes
(France), and Rossella Brindani from CIS-Formazione (Italy). Panellists evoked
many topics related to the DAhoy project such as cognitive biases, the Covid-crisis,
leadership research, disruptive technologies and innovation. Mrs Brindani
highlighted innovation as being the key lever to drive activity and economic
growth, and the consequent necessity to link technical skills to innovation
skills and promote the “transversal skills”. The conference ended after a range
of open exchanges between the panellists and the participants, notably about
the transferability of the activity conducted in the project and its potential
follow-up.
Le réseau ReferNet du CEDEFOP a publié une série d’article sur chaque pays européens concernant les conditions de mobilité pour les apprenti.e.s dans 28 pays européens. Ces articles identifient les facteurs facilitant la mobilités, et ceux y faisant obstacle dans chaque cas, en se penchant sur le cadre entourant l’apprentissage et sur les systèmes propres d’apprentissages, ainsi que sur les résultats des politiques publiques et des projets en matière de mobilité internationale des apprenti.e.s.
En ce qui concerne la France, le CEDEFOP rapporte qu’entre 2016 et 2017,
les jeunes apprenti.e.s représentent 4,9 % des jeunes entre 16
et 25 ans. Pourtant seulement 5300 apprenti.e.s ont bénéficié
d’une mobilité Erasmus + cette même année (76.5 % sous
contrat d’apprentissage et 23,5 % sous contrat de
professionnalisation).
La mobilité à l’étranger des apprenti.e.s français.e.s est dirigée vers des pays avec des compétences techniques spécifiques identifiées, comme par exemple les pays nordiques pour le travail du bois, l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne pour les métiers de l’automobile, l’Italie pour les métiers d’arts et de restauration etc. La France elle attire les apprenti.e.s des métiers de bouche comme la boulangerie ou la pâtisserie.
L’article renseigne
également sur l’existence de qualifications international, telle que
des certificat européen sectoriel. Vous pouvez lire davantage sur le
sujet en découvrant notre projet Reframe,
qui a permis d’élaborer des programmes d’apprentissage en
situation de travail, en fonction des compétences demandées sur le
marché du travail et en lien avec les instruments de transparence
européens (EQF). Vous pouvez aussi découvrir le projet KeyMob
qui a développé des programme d’acquisition de compétences
transversales lors de mobilité internationale, en particulier pour
les jeunes en apprentissage et en formation professionnelle.
English
Cedefop’s ReferNet network published a serie of articles on long-term international mobility of apprentices in the 28 european countries. The articles aim at identifying possible or actual enablers and disablers of long-term cross-country mobility of apprentices at two levels: framework level (external factors to apprenticeships) and apprenticeship system/scheme design level. Where possible, the articles also aim at identifying what works and what does not in existing policies, initiatives and projects regarding international mobility of apprentices.
Concerning France, CEDFOP reports that between 2016 and
2017, young people undergoing apprenticeship training accounted for
4.9% of all young people aged between 16 and 25. Thus, only 5 300
learners in apprenticeship schemes benefited from Erasmus+ mobility
in 2016-17 (76.5% on apprenticeship contracts and 23.5% on
professionalisation contracts).
External mobility will thus be oriented towards the “tapping” of technical skills identified as specific to certain European countries: for example, woodworking professions in Nordic countries; automotive industries in Germany, Italy, Spain, arts; and art restoration professions in Italy, etc. The same is true for incoming mobility in France when it comes to the culinary arts, such as baking and pastry.
Then the article
investigate the existence of international qualifications, such as
European sectoral certificate. You can further read on this topic by
discovering our Project Reframe,
which designed learning programmes on Work Based Learning (WBL)
according to skills needs and in line with the European transparency
instruments (EQF). You can also dicover the KeyMob
project which has developped acquisition programs of transverse
skills during mobility, particularly for young in vocational
education or apprentices.
The new European Framework for Personal, Social and Learning to Learn Key Competences has been released by the Joint Research Center recently. This Framework « LifeComp » applies to all the competences that can be acquired both through formal and informal education to face the new challenges of the current and future world. You can find the entire document by clicking here.
The « tree of competences » is composed of three main branches : a branch dedicated to personal competences that includes self-regulation, flexibility and wellbeing. This area reflect the capacity to deal with the influence of exterior environment on emotions and behaviour, social interactions and contexts and to exerce personal agency. The second branch describes social competences including empathy, communication and collaboration. The third branch gathers under the theme of lifelong learning critical thinking, growth mindset and managing learning. Lifelong learning is relevant both for implementing personal change and face adulthood and a changing professional world.
This Framework includes a lot of competences that we developed in various project and this article will investigate the link between the LifeComp and the work done in FREREF projects.
In the first Personal area, we can focus on the self-regulation competence, which is described in LifeComp as the « awareness and management of emotions, thoughts and behaviour. » The competence is divided in three levels: the first one is the awareness and identification of personal emotions and behaviour, the second step is the understanding of such emotions and its regulation, notably under pressure. The final step consist in developing resilience, self-efficacy and a sense of purpose to support learning and action and adopt a positive attitude and optimism. The self-regulation competence is developed in our project TiLL « teachers inspiring lifelong learning », aimed at supporting teacher’s competences and developing a Lifelong learning European Qualification for teachers and Educators. In the TILL Competences Framework, self-regulation for teachers include intrinsic interest for teacher’s action and for learners, as well as emotional control and help-seeking. If you are a practitioner in the educational field and you want to test your knowledge and competence on this subject you can perform an online test for self-assessment. TiLL Framework also include critical thinking in its competence area centred on building a creative learning environment. Teachers could apply critical thinking competences by developing the problem solving and divergent thinking skills of the learners and enquire about their ideas. Then the last but not least competence of the « Learning to Learn » 3rd branch « Managing Learning » is very relevant regarding the competences for teachers and educators developed in the TiLL project, and include planning, organising, monitoring and reviewing both its own learning and the learning process of the learners. TiLL Framework identified notably the ability to build on individual differences and identify the most relevant learning methods and learning style for one learners, as well as encourage learners to reflect upon their own learning.
Self-regulation as well as flexibility are also developed in the « D’Ahoy » project, which focuses on decision skills in a complex and ambiguous environment (VUCA : volatil, uncertain, complex and ambiguous). Learning capsules were developed and tested by students of the Reykjavik university, the French Ecole Navale, IMT Atlantique, FUIB university and City of Glasgow College. They were provided both theoretical teaching and practical learning situation such as simulation games. Some students had for instance to face a simulation of mine field to be crossed within a team, and experienced decision making under pressure, team management and adaptability skills. The students also had to demonstrate communication, empathy and collaboration competences as their were acting in a collective way. You can find the testimony of the students in the video record of the final conference.
Flexibility and adaptability skills were also investigated in two of our projects: « KeyMob » that aims at supporting mobility for VET student by providing a common recognition Framework and « Reframe » that aims at creating the “European Laboratory for Regional Work Based Learning” based on a platform www.reframe-wbl.eu. The platform supports the collaboration between VET providers and companies and promotes the use of transversal skills.
Regarding the seconf branch of the LifeComp tree about social skills, these competences such as empathy, communication and collaboration, as well as wellbeing are at the core of two of our projects : Upper for « systematic upscaling of peace education practices » and Child-Up project aimed at researching the condition of integration of migrant children in Europe with the primary aim of proposing an innovative approach to improve their social condition. This project is based on the principle that children can exercise agency, a specific form of participation which represents the real keystone to improve children’s psychosocial wellbeing and set the child at the centre of his/her self-empowerment . The project’s approach fully complies with the vision of this LifeComp statement :
« Personal development occurs in the relation and the interaction with others within the social and historical contexts, and everybody holds multiple social identities simultaneously. Many factors intersect and create different experiences of inequalities or privilege, such as gender, race and ethnicity, sexuality, socio-economic class, age, disability, being a migrant or a refugee, among others. The influence of social-cultural contextual factors in promoting or hindering the scope of personal agency is, therefore, to be acknowledged, as well as the need for policies to address the structural causes of inequalities, and to promote the flourishing of all individuals. «
français
Le nouveau modèle de compétences personnelles, sociales et de l’apprendre à apprendre « LifeComp » a été publié récemment par le Joint Research Center. Ce modèle rend compte de toutes les compétences qui peuvent être acquises tout au long de l’apprentissage formel et informel pour faire face aux défis du monde présent et futur. Vous pouvez trouver le document complet en cliquant ici .
L’arbre de compétences est composé de trois branches
principales : une dédiées aux compétences personnelles, qui
inclut l’auto-régulation, la flexibilité et le bien-être. Cette
partie reflète la capacité à gérer l’influence de l’environnement
extérieur sur les émotions et comportements, les interactions
sociales et la capacité à exercer son agentivité (agency en
englais). La deuxième branche décrit les compétences sociales
comme l’empathie, la communication et la collaboration. La troisième
branche réunit les compétences pour l’apprendre à apprendre tell
que la pensée critique (critical thinking),
la curiosité (growth mindset)
et le management de l’apprentissage. L’apprentissage tout au long de
la vie permet ainsi d’initier des changements personnels mais
également de faire face à un monde professionnel en mouvement
constant.
Le modèle « LifeComp »
présente de nombreuses compétences que nous avons également
développées dans des projets FREREF et cet article va tenter de
connecter le travail effectué dans ces projets et celui du Joint
Research Center pour ce modèle de compétences clés.
Dans la catégorie des compétences personnelles, l’on peut d’abord se concentrer sur l’auto-régulation, qui est décrite comme la conscience et le contrôle de ses émotions, pensées et comportements. La compétence est divisé en trois niveaux de maîtrise : le premier est la conscience et l’identification de ces émotions, le second consiste en leur compréhension et leur régulation, notamment en situation de stress, enfin le dernier niveau permet d’exercer sa résilience, de soutenir l’apprentissage de cette compétence chez les autres et l’adoption d’une attitude positive. L’auto-régulation est développée dans notre projet TiLL « Teachers inspiring Lifelong Learning » qui a pour but de soutenir l’apprentissage des enseignant.e.s en matière d’apprentissage tout au long de la vie et qui a élaboré un Modèle de compétence commun pour les enseignant.e.s et éducateur.ice.s de tout l’Union européenne. Dans le modèle TiLL, l’auto-régulation consiste par exemple à apporter un intérêt intrinsèque pour les élèves, contrôler ses émotions mais également être capable de demander de l’aide de ses pairs. Si vous êtes un.e professionnel.le de l’Education vous pouvez réaliser un test d’auto-positionnement sur ces compétences directement en ligne. Le modèle de compétences TiLL évoque également les compétences d’esprit critique, incluse dans la partie « construire un environnement d’apprentissage créatif, ainsi que les compétences autour de l’apprendre à apprendre (représentées sur la 3ème branche du modèle LifeComp) telles que la planification, l’organisation et la réflexion sur son propre apprentissage et celui des élèves. Ce modèle comprend notamment une aire de compétence pour la prise en compte des différences individuelles qui permet d’identifier les processus et les méthodes d’apprentissages les plus pertinents pour chaque élève et qui incite à favoriser la réflexion des élèves sur leur propre façons d’apprendre.
L’auto-régulation ainsi que la flexibilité sont également des
compétences développées dans le projet « D’Ahoy »
qui se focalise sur la prise de décision en environnement instable
(ou « VUCA » : volatile, incertain, complexe et
ambigu). Des capsules d’apprentissage ont été développées dans le
cadre de ce projet et testé par les étudiant.e.s des université de
Reykjavík, Glasgow, des Baléares et de l’IMT Atlantique et de
l’Ecole Navale Française. Les apprentissages théoriques ont été
suivi d’apprentissage pratique et de mises en situation. Certain.e.s
étudiant.e.s ont dû par exemple se tirer d’une simulation de champ
de mine à traverser en équipe, et ont pu expérimenter la prise de
décision en situation de stress, le management d’équipe et leur
capacité d’adaptation. Les étudiant.e.s ont également dû faire
preuve de capacité de communication, empathie et de collaboration
avec leur coéquipier.e.s Vous pouvez écouter le témoignage des
étudiant.e.s dans la vidéo
de la conférence finale du projet.
La flexibilité et l’adaptabilité sont
des compétences qui ont également été développées dans deux de
nos projets : « KeyMob » qui vise à soutenir la
mobilité des élèves en formation professionnelle en fournissant un
modèle de reconnaissance de compétences commun, et « Reframe »
qui a permis la création d’un « laboratoire européen pour
l’apprentissage en situation de travail » basé sur une
plateforme en ligne ( www.reframe-wbl.eu).
La plateforme favorise la collaboration entre les employeurs et le
personnel de la formation professionnelle et promeut le développement
des compétences transversales.
Si l’on se penche désormais sur la seconde branche de l’arbre de compétences de LifeComp qui présente les compétences sociales, telles que l’empathie, la communication et la collaboration, l’on peut établir un parallèle avec le projet « Upper » qui vise à porter la paix, le dialogue interculturel et la participation civique au cœur des politiques éducatives et de la pratique scolaire. La compétence « bien-être » est également développée dans le projet « Child-Up » qui initie des recherches sur les conditions d’intégration des enfants migrants dans différents pays européens, dans le but d’améliorer les pratiques et les politiques d’éducation et d’accueil et de leur permettre d’améliorer leur condition sociale. Ce projet de recherche est basé sur le concept d’agentitvité (agency) qui fait des enfant les propres acteur de leur intégration grâce à leur participation, et permet leur empowerment. L’approche du projet correspond tout à fait à la vision établie dans le modèle LifeComp :
« Le développement personnel intervient dans la relation et les interactions avec les autres, dans des contextes sociaux et historiques particuliers, et chaque individu porte plusieurs identités sociales de manière simultanée. Plusieurs facteurs interagissent et créent différentes expériences et inégalités ou privilèges, comme le genre, l’ethnie et la race sociale, l’orientation sexuelle, la classe socio-économique, l’âge, le fait d’avoir un handicap, et le fait d’être réfugié.e ou migrant.e entre autres facteurs. L’influence de ces facteurs socio-culturels dans la capacité d’exercer son agentivité, ou pas, doit être prise en compte, ainsi que le besoin de s’adresser aux causes des inégalités structurelles dans les politiques publiques pour promouvoir l’épanouissement de chacun.e. »
« La nature et la dynamique des changements actuels créent une imprévisibilité dans les sociétés européennes et internationales. La gestion des risques & incidents rappellent le besoin crucial de renforcement des capacités et compétences en prise de décision. Le projet DAhoy les a catégorisé sous forme transverse au sein de son cadre de formation pour l’enseignement supérieur, p.ex. constante vigilance, discernement et jugement, réaction rationnelle et émotionnelle pour faire face à la VUCAlité, oser avec courage, prendre ses responsabilités dans la prise de décision et encore apprendre de l’expérience. Le Jeudi 2 Juillet, un ZOOMinar gratuit vous permettra de connaître les résultats de ce projet Européen de 3 ans coordonné par IMT Atlantique et la Freref.
The world became VUCA early 2020 (Volatile, Uncertain, Complex,
Ambiguous), and higher and VET educational institutions faced, and are still
facing, the crisis in their institutions. Hectic and snap decisions were to be
taken by programme leaders and deans, « good decisions at right times »
motto. It’s now time to prepare the future of our educational systems, support
new skills, in the strategical agendas the 2020 August-September curricula, and
institutionalize new processes to face the economic crisis that has a foot in
the door.
The DAhoy Erasmus+ project (Strategic partnership for educational
innovation and shared good practices 2017-2020) partners, worked hard to analyse
VUCA decision-making skills for HE and VET education. It has reached its end
and would like to share with you its results and recommendations.
Register now (numbers of registrants limited), a procedure via electronic signature will condition postal delivery of the project materials right after the webinar.
Mesures diverses selon les pays et les établissements
Des mesures très différentes ont été adoptées dans les
différents pays européens pour lutter contre la propagation du Covid-19, dues
en partie à la moindre propagation du virus dans certaines régions, mais
également à des choix politiques. L’Italie, qui a été fortement touchée par
l’épidémie, a décidé de fermer totalement ses écoles qui ne rouvriront qu’en
septembre prochain selon les prévisions actuelles. Au contraire en Islande les
écoles primaires sont restées ouvertes et les lycées et universités ont rouvert
leurs portes le 4 mai.
En France la reprise des cours n’est pas obligatoire, et le
gouvernement laisse beaucoup d’autonomie aux établissements pour organiser la
reprise selon leurs capacités. La plupart des écoles du Grand Lyon ont par
exemple opté pour une rotation dans les classes, avec des élèves présent∙e∙s
seulement deux jours par semaine dans l’établissement. Les épreuves du
baccalauréat ont également été remplacées par une évaluation en contrôle
continu. Les élèves françai∙e∙s n’auront donc pas à se déplacer pour leur
diplôme, à la différence des élèves italien∙ne∙s qui devront tout de même être
présent∙e∙s pour une épreuve orale d’une heure. Dans tous les cas, les
établissements scolaires devront mettre en place des protocoles sanitaires et adapter
le format des cours à la nécessaire distanciation sociale.
Les parents ont également dû faire preuve d’adaptation et
d’innovation pour permettre aux enfants de poursuivre leur apprentissage :
vous pouvez lire le témoignage
d’un père de famille anglaise qui a vécu le confinement en Italie avec ses
trois enfants qui a dû user de créativité pour diriger leur éducation à la
maison, relayé par le journal The Guardian.
Un inégal accès au digital
L’on peut voir dans l’index ci-dessous que tous les pays européens ne sont pas égaux dans la digitalisation de leur société. L’index prend en compte la connectivité, le capital humain dédié aux services digitaux, l’utilisation des services internet, l’intégration des technologies digitales et la digitalisation des services publics. On trouve en tête du classement les pays nordiques, puis le Royaume-Uni, la Belgique et l’Espagne, qui sont au-dessus de la moyenne européenne, puis la France, le Portugal, l’Italie et en fin de classement la Roumanie et la Bulgarie.
Au-delà de l’index de digitalisation, il faut se pencher sur
la répartition, parfois inégale, de ces services digitaux. En effet le
nécessaire apprentissage à distance et en ligne peut se révéler inadapté pour
les élèves en décrochage scolaire et celles et ceux n’ayant pas accès au
matériel informatique ou à une bonne connexion internet à la maison. Les élèves
les moins favorisés risquent également de ne pas bénéficier de la
« continuité pédagogique » espérer par les gouvernements. Dans le
Grand Lyon, les établissements des quartiers et communes populaires craignent
un décrochage scolaire massif, selon cet article de Médiacités– Lyon:
« l’absentéisme s’annonce bien plus élevé dans les réseaux d’éducation
prioritaire (REP et REP+). »
L’ONG Human Rights Watch alerte également sur les
conséquences néfastes de la fermeture des écoles pour les élèves en risque
d’exclusion ou de décrochage, et celles et ceux qui dépendent des services
comme la cantine et les prestations de santé liés aux écoles (près de la moitié
des élèves dans le monde dépendent des cantines pour avoir un repas par jour
selon l’ONG).
Protection des données et droits de l’enfant
Un autre sujet sensible relatif à l’apprentissage en ligne
est la protection des données que récoltent les différentes application
utilisées par les équipes pédagogiques, les élèves et leur parents. En effet
les listes de technologies éducatives partagée par l’UNESCO et le gouvernement
italien entre autres ont été critiquées sur ces aspects, alors qu’en parallèle
les technologies collaboratives et libres de droit ont parfois connu des
surcharges.
Initiatives de solidarité et innovations face à la crise
Cette crise est donc révélatrice des inégalités au sein des pays dans l’accès aux technologies digitales et du besoin de développer des outils pédagogiques accessibles et libre pour l’ensemble des élèves, tout en garantissant les droits fondamentaux et les droits de l’enfants notamment en terme de protection des données, d’accès aux services publics et à internet. De nombreuses perspectives positives ont vu le jour pour faire face à cette situation, que ce soit des initiatives de solidarité ou bien l’élaboration de nouvelles pratiques pédagogiques. Des ONG comme l’UNICEF ont entre autre crée une plateforme en ligne pour aider les élèves migrant∙e∙s et réfugié∙e∙s ainsi que des programme de soutien scolaire dans les camps de réfugiés (pour en lire davantage sur le sujet, lisez notre article précédent sur la situation des enfants migrant∙e∙s et réfugié∙e∙s en Europe).
English
What impact of the pandemic on educational
systems in Europe ?
Various
measures depending on countries and institutions
Very
different measures have been adopted in the European countries to fight against
Covid-19. This differences are notably due to a reduced propagation of the
virus in some regions, but also to different political choices. Italy, which
has been strongly impacted by the pandemic, decided to close all schools, which
are supposed to re-open only in September. At the contrary in Island, primary
schools remained open and institutions of the secondary education re-opened on
May 4th.
In France,
pupils are not obliged to go back to school, and the government let autonomy to
schools to organise the re-opening depending on the establishment capacities.
In the Lyon area (Rhone – France), most of schools decided to adopt class
rotations, with pupils present in the classrooms only 2 days per week. The
Baccalauréat test have been removed and replaced by continuous evaluation,
while in Italy pupils still have to attend an oral test. Despite this
differences, all establishments have adapted their way to teach class with
regard to social distancing and implement strict sanitary protocols.
Parents
also had to adapt and innovate to enable children to pursue their learning. You
can read here the testimony of an English father living in
Italy with his three children, who had to use his creativity to manage his
kids’ education at home (from the Guardian).
An
unequal access to digital services
We can see
in the index below that all European countries are not equal in the
digitalisation of their societies. The index takes into account connectivity,
human capital, the use of internet services, the integration of digital
technology and existence of digital public services. We find at the top of the
rating the Nordic countries, then the UK, Belgium, Spain, which are above the
European average, and then France, Portugal, Italy and at the end Romania and
Bulgaria.
Beyond the
index of digitalisation, we should consider the unequal repartition of this
digital services. Online and distance learning could be not adapted for pupils
with difficulties and those without access to informatic devices and internet
connexion at home. The less fortunate pupils have also a risk not to benefit
from the “continuous pedagogy” expected by governments. In the Lyon area,
schools from popular districts fear a massive dropout, according to this
article from Médiacités – Lyon : “absenteeism is higher in
priority education networks.”
The NGO
Human Rights Watch warns about the detrimental consequences of school closure
for children at risk of dropout or exclusion, and also for pupils depending on
school services such as health services and canteen (half pupils in the world
are depending on school’s canteen for their daily lunch according to the ONG).
Data
protection and children’s rights
Another sensible topic
related to online learning is the protection of data recording in the different
pedagogical softwares used by teachers, pupils and parents. Indeed, lists of
educational technologies recommended by the Italian government or UNESCO for
instance, have been criticised on safety and privacy aspects, whereas open
collaborative resources have sometimes known some user overload.
Solidarity initiatives and innovations to face
the crisis
This crisis
is revealing inequalities between and within countries regarding access to
digital technologies, and the need to develop accessible pedagogical tools for
every children, while respecting fundamental rights of children in terms of
data protection and access to public services and internet. Numerous positive
initiatives have raised to face this situation, such as solidarity programme or
the elaboration of new innovative pedagogical practices. NGOs like UNICEF have
notably created an online platform to help refugee and migrant children, as
well as a school support programme in refugee camps (you can further read on
this topic with our article about the situation of
refugee and migrant children in Europe).
La conférence annuelle de Lifelong Learning Platform à propos de l’apprentissage tout au long de la vie pour des sociétés durables s’est tenue en ligne le 27 Mai 2020.
What does it mean for education to be sustainable, and how can we achieve this goal? We believe that sustainability – of learning and of education systems as a whole – shall be the polar star for Europe for the years to come; in particular, for our communities to be sustainable (socially, environmentally and economically) we believe that we should start by rendering our education system sustainable. “Sustainable learning” is defined as inclusive, learner-centred, and fostering personal development: just like our societies should be
Les différent.e.s participant.e.s ont mis en avant la nécessité de promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie comme un moyen essentiel pour comprendre et faire face au monde actuel et futur, et offrir à chaqun.e une chance de développer ses compétences et aptitudes à la fois sur le plan personnel et professionnel (« Leave no one behind »).
Le Professeur Johnathan Michie, du département pour le lifelong learning d’Oxford considère comme une priorité pour les politiques de lifelong learning de considérer l’éducation comme un moyen de développer la vie personnelle autant que la carrière et ne pas se contenter de compétences purement techniques (le FREREF partage cette approche et a d’ailleurs participé au projet « KeyMob » sur les compétences transversales acquises lors de mobilité pour les élèves de l’enseignement professionnel). Johnathan Michie alerte également sur la nécessité de continuer l’enseignement en face à face malgré la normalisation de l’enseignement en ligne due à la crise sanitaire.
Lors de la discussion du panel, Mme Daria Arlavi de la représentation permanente de la Croatie a insisté sur l’importance du rôle des professeur.e.s, alors que leur recrutement est difficile dans certains pays. Daria Arlavi propose notamment de soutenir les opportunités de développer la carrière des enseignant.e.s, y compris lors de mobilité à l’étranger. A ce propos, le projet TiLL propose un référentiel de compétences commun pour les professeur.e.s destiné à favoriser leur mobilité.
L’eurodéputée Dace Melbarde a évoqué la crise sanitaire et la nécessité d’acquérir des compétences pour évoluer dans un environnement changeant et incertain (VUCA), autant dans le monde du travail que dans la vie personnelle, notamment vis à vis des nouvelles technologies d’information et de communication. Le FREREF avait déjà développé son approche en matière de compétences de prise de décision en environnement VUCA dans le projet D’Ahoy. Dace Melbarde voit dans la crise sanitaire une opportunité de développer des pratiques éducatives innovantes : « La crise est également une opportunité : nous devons utiliser l’expérience imprévue (…) pour amener une transformation de l’éducation, y compris en valorisant l’apprentissage tout au long de la vie en Europe » (“Crisis is also an opportunity: we should use the unforeseen experience (…) to push transformation in education, including reconsidering lifelong learning in Europe”. )
La représentante du cabinet du vice-président de la Commission Européenne Schinas, Catherine Sustek, a également participé à l’échange et a notamment évoqué le besoin de trouver des façons de financer l’éducation et la formation dans le secteur privé pour favoriser la re-qualification et le développement des compétences des travailleur.se.s
Enfin M. Rilli Lapalainen de l’organisation Bridge 47 a poursuivi la réflexion sur les compétences d’adaptation dans un environnement incertain en mettant en avant la crise environnementale. Pour lui l’éducation aux enjeux climatiques et environnementaux est nécessaire, ainsi que des changements structurels important pour poursuivre les objectifs fixés notamment par les « Sustainable development Goals ».
Toutes ces pistes de réflexion ont et validé les approches de certains projets bientôt achevés et enrichi les perspectives du FREREF pour de futurs projets ! Le FREREF remercie l’organisation Lifelong Learning Platform pour avoir organisé ce webinar ainsi que ses participant.e.s.
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For detailed minute of the webinar in English click here !